GRANDS REVIVALISTES DE GUERISON – COMMENT VINT LA PUISSANCE DE DIEU : MARIA BEULAH WOODWORTH-ETTER
d’Andrew Strom
Née en 1844, Maria Woodworth-Etter vécut à Lisbon, Ohio. Dieu l’appela à prêcher à une époque où les gens ne croyaient pas que les femmes devaient prêcher. En effet, en ce temps-là, les femmes n’avaient même pas le droit de vote. Elle vit mourir ses jeunes enfants l’un après l’autre jusqu’au moment où elle se décida à obéir à Jésus-Christ et à aller prêcher l’Evangile. On rapporte qu’elle eut l’un des plus puissants ministères et l’une des plus puissantes onctions – avec des guérisons, des miracles et des prodiges stupéfiants – jamais mentionnés dans l’histoire de l’Eglise.
Les rapports déclarent qu’elle avait l’habitude de venir dans une ville après avoir dormi dans une tente, et en quelques jours environ 20 000 personnes se réunissaient à ses rencontres. Parfois Dieu donnait aux personnes qui travaillaient dans les champs, dans un rayon de 80 kilomètres autour de ses réunions, des visions du ciel et de l’enfer, et ils tombaient à terre sous l’effet d’une incroyable conviction. C’était comme une onction «globale» qui descendait sur toute la zone. Il a été rapporté qu’il était habituel que par pâtés de maisons entiers autour de ses rencontres, les personnes tombent à terre et se repentent.
Les passages qui suivent ont été tirés du livre «A Diary of Signs and Wonders» (c’est-à-dire «Un Journal de Signes et de Prodiges») de Maria Woodworth-Etter : «Une fois, j’étais en train de prier pour le salut des pécheurs, et mon Sauveur apparut sur la croix devant moi, et me parla ; je mis ma main sur Son corps lacéré : je levai mes yeux vers Son visage souriant. Une autre fois je méditais sur l’amour de Dieu manifesté dans le don de Son Fils unique pour mourir pour les pécheurs, et sur la magnifique demeure qu’Il est en train de préparer pour ceux qui L’aiment, et j’eus l’impression que je me mettais comme à flotter dans les airs, et on me fit atterrir dans la Cité Magnifique. Oh, la vue glorieuse que rencontra ma vision ne pourra jamais être exprimée par aucune langue mortelle !» (p. 25)
«Pendant ma période de maladie et de douleur, les serviteurs de Dieu et les gens venaient des diverses églises de la ville et tenaient une réunion de prière dans ma chambre. Ils priaient dans les églises pour mon rétablissement. J’étais disposée à mourir et à laisser ma fille et mon garçon encore petits tous les deux, en sentant que Dieu aurait pris soin d’eux, mais l’œuvre que Dieu m’appelait à faire se profila tout à coup devant moi. Durant toutes ces années Dieu me préparait, puisque je n’étais pas encore disposée. Je me sentis comme un ver à Ses yeux. Je promis à Dieu que s’Il rétablissait ma santé et qu’Il me préparait et qu’Il me montrait le travail, j’essayerais de l’exécuter ; je commençai à me sentir immédiatement mieux».
«J’étais très timide et liée comme par des chaînes dans un esprit de crainte de l’homme. Quand je me levai pour m’exprimer, je tremblais comme une feuille et je commençai à présenter des excuses : "Ô Dieu, envoie quelqu’un d’autre !" Puis le Seigneur me fit voir en vision l’abîme ouvert dans toute son horreur et sa peine. Il y avait des pleurs, des lamentations et des grincements de dents. Il était entouré d’une multitude de personnes qui semblaient inconscientes du danger qu’elles couraient, et sans un aucun avertissement elles seraient précipitées dans cet horrible lieu. Je me trouvais au-dessus des personnes sur une planche étroite qui avançait en zigzag vers le ciel : et j’exhortais et je suppliais les gens de venir sur la planche et d’échapper à ce lieu terrible. Beaucoup commencèrent. Il y avait une magnifique lumière resplendissante sur moi, je les encourageais à suivre cette lumière et ils iraient directement au ciel».
«Dans toutes ces épreuves Dieu me préparait et m’ouvrait la voie pour la grande bataille contre l’ennemi de nos âmes, et désormais le grand désir de mon cœur était celui de travailler pour Jésus. Je désirais ardemment gagner une étoile pour la couronne de mon Sauveur. Quelquefois, quand l’Esprit de Dieu combattait et qu’Il m’appelait si clairement, je me rendais et disais : "Oui, Seigneur ; j’irai !" La gloire de Dieu venait sur moi comme une nuée et il me semblait que j'étais emportée à des centaines de kilomètres et déposée sur un champ de blé où les meules tombaient tout autour de moi. J’étais remplie de zèle et de puissance et je me sentais comme si je pouvais me trouver devant le monde entier pour supplier les pécheurs mourants. C’était comme si je devais tout laisser et y aller immédiatement. Alors Satan arrivait comme un fleuve et disait : "Tu ferais une belle prédication, en étant une personne bizarre dont les gens se moqueraient ! Tu sais bien que tu ne serais pas en mesure de le faire !" Alors je pensais à ma faiblesse et je disais : "Non, naturellement, je ne suis pas en mesure de le faire". Je me retrouvais donc dans le noir et dans le désespoir. Je voulais fuir loin de Dieu, ou je désirais mourir ; mais quand je commençais à considérer la situation sous cet angle, c’est-à-dire que Dieu savait tout de moi et qu’Il était en mesure et disposé à m’habiliter pour le travail, je Lui demandai de m’habiliter pour le travail. JE LUI DEMANDAI DE M’HABILITER.
«Je désire que le lecteur comprenne qu’à cette période-là j’avais eu une expérience authentique, j’avais un cœur pur, j’étais remplie de l’amour de Dieu, mais je n’étais pas qualifiée pour l’œuvre de Dieu. Je reconnaissais que je n’étais qu’un ver. Dieu aurait dû prendre un ver pour battre une montagne. Alors je demandai à Dieu de me donner la puissance qu’Il donna aux pêcheurs galiléens – je Lui demandai de m’oindre pour le service. J’arrivai comme un enfant qui demande du pain. J’allai à sa recherche. Dieu ne me déçut pas. Je fus baptisée du Saint-Esprit et de feu, et de cette puissance qui ne m’a jamais abandonnée. Il y avait du feu liquide, et les anges se tenaient autour de moi dans le feu et la gloire».
«Je pensais entreprendre un cours d’étude et de préparation pour le travail, en pensant que le Seigneur rendrait mon mari et les gens disposés de telle façon qu’ils me laisseraient sortir travailler. Mais je ne réussissais pas à fixer mon esprit sur mes études. Tout semblait vide et vacant, et j’étais très inquiète et très agitée… Une nuit, mon cher Sauveur se tint debout devant moi dans une vision et me parla face à face, et me demanda ce que je faisais sur la terre. Je me sentis condamnée et je dis : "Seigneur, je vais travailler dans ta Vigne". Le Seigneur dit : "Quand ?" et je répondis : "Quand je serai prête pour le travail". Alors le Seigneur me dit : "Ne sais-tu pas que pendant que tu te prépares, les âmes sont en train de périr ? Vas-y maintenant et Je serai avec toi !"».
«Je Lui dis que je ne serais pas en mesure de parler avec les gens ; je ne savais pas quoi dire et ils ne m’écouteraient pas. Jésus dit : "Tu peux dire aux gens ce que le Seigneur a fait pour ton âme ; parle de la gloire de Dieu et de l’amour de Jésus. Dis aux pécheurs de se repentir et de se préparer à leur mort et au jugement, et Je serai avec toi"… Puis Jésus dit de nouveau : "Va et je serai avec toi !" Je criai : "Seigneur, j’irai ! Où dois-je aller ?" Et Jésus dit : "Va ici, va là, partout où les âmes sont en train de périr". Loué soit le Seigneur pour Sa merveilleuse bonté manifestée dans la révélation de Sa Parole et de Sa volonté d’une manière si merveilleuse à un pauvre ver si faible de la poussière. Je compris plus de choses dans cette vision que tout ce que j’avais pu apprendre en plusieurs années d’études. Louange soit rendue à Son Saint Nom. Je compris que je ne devais dépendre d’aucune chose que j’étais capable de faire, mais que je devais regarder à Lui pour la force et la sagesse» (p. 26-29).
Traduzione francese a cura di Giannangeli Laetitia